Author Archive

Interview de Frédéric VEVE

vendredi, décembre 30th, 2011

C’est une première pour l’auteur de ce blog que de vous proposer une interview vidéo en plusieurs parties. Notre invité, Frédéric VEVE, PDG de Communiquons.biz et “ThinkBuzan Licenced Instructor” en « Mind Mapping », a accepté de répondre à nos nombreuses questions :







Ci-dessous la seconde partie de l’interview vidéo de Frédéric VEVE, PDG de Communiquons.biz



Interview de Jean-Pascal CÔTE (2011)

mardi, juin 14th, 2011

 L’auteur de ce blog a été interviewé par Cindy THEYS du site www.nomadity.be. Cette interview se divise en 3 parties :

• Rencontre avec un passionné de Mind-mapping
• Mind-mapping : simplicité de la carte
• Mind-mapping et créativité

N’hésitez pas à laisser vos commentaires.

Interview de Philippe BOUKOBZA

dimanche, septembre 5th, 2010

Trilingue, passionné par les cartes heuristiques et les réseaux sociaux, Philippe BOUKOBZA, qui a choisi de s’installer en Espagne, n’arrête pas de nous surprendre au travers des nombreuses cartes et articles qu’il met à disposition de ses lecteurs sur la toile. Rencontre avec cet « Iber » mappeur !

1. Qui est Philippe BOUKOBZA créateur du blog « heuristiquement »?

J’ai une double formation : En Sciences Humaines (Sociologie et pédagogie) tout d’abord, car je m’intéresse depuis un certain temps déjà aux transformations sociales, à la psychologie et à la transmission des savoirs, puis en Sciences Politiques avec un diplôme de troisième cycle.

Il y a quelques années j’ai découvert le « Mind Mapping » en même temps que d’autres méthodes innovantes utilisées dans les organisations. Mes premiers pas furent ceux d’un autodidacte, c’est-à-dire en m’aidant d’exemples et de modèles trouvés sur Internet. En me formant à l’École Française de l’Heuristique avec Frédéric Le Bihan, j’ai franchi un cap qui m’a permis passer à la vitesse supérieure. Ma passion pour le sujet m’a conduit à créer un blog en français www.heuristiquement.com puis en espagnol mind-mappers.blogspot.com et en anglais visual-mapping.com, étant donné que je fais de la veille dans ces trois langues.

2. En tant que professionnel du domaine pourrais-tu partager avec nous quelques expériences réussies ?

Oui, je me souviens d’un groupe de cadres en reconversion, que j’ai formé à Barcelone. Via la carte heuristique, ils ont stimulé leur recherche de sens, leur motivation et approfondi leurs analyses de la situation. Je suis toujours en contact avec eux et certains sont devenus des passionnés de la méthode qui les a aidés à faire le point et à clarifier leurs objectifs.

Cette année, à Madrid, une entreprise de Marketing a fait appel à moi pour former tout son personnel (42 personnes) au « Mind Mapping ». Tous leurs projets sont représentés sous forme de cartes et ils ont aménagé leurs bureaux afin de pouvoir réaliser des cartes sur les murs. La luminosité, l’espace et les couleurs font aussi partie du cadre de travail pensé pour favoriser l’utilisation de la carte dans un esprit de collaboration.

Il y a deux ans, un organisme qui dépend de l’Union Européenne a décidé d’implanter la carte heuristique. Il s’agit d’un projet à long terme. Ce contexte multiculturel (plus d’une quinzaine de nationalités y sont représentées) a été propice à l’adoption du « Mind Mapping », notamment pour la gestion de projet.

3. Aujourd’hui est-il facile de créer une activité professionnelle autour du « Mind-Mapping » ? Quels sont les pièges à éviter ?

C’est un marché émergeant bien que prometteur. Nous sommes en train de créer un marché et ce n’est pas facile de se lancer en tant que formateur. Ne vendre que du « Mind Mapping » ne me paraît pas encore assez rentable. Je pense qu’il faut proposer d’autres services en parallèle car l’usage de la méthode n’est pas assez accepté par les clients potentiels pour générer une activité constante. Mais la dynamique du monde « Mind Mapping » (praticiens, éditeurs de logiciels, enseignants, managers, apport des sciences cognitives) nous rapproche d’un point de bascule qui placerait la carte heuristique au centre d’une nouvelle approche, non-linéaire, structurée, clarifiée et holistique de l’information.
Comme dans la plupart des disciplines innovantes, la passion pour le sujet est communicative et être passionné peut être décisif au moment de faire face à des résistances au changement. Cependant, comme la méthode possède une infinité d’applications, devenir un intégriste de la carte heuristique, qui ne voit plus que par cette façon de faire et cherche à l’imposer, est un piège.

4. Comme tu le sais, le « Mind-Mapping » sera au programme des classes de seconde (1) pour la prochaine rentrée 2010. Beaucoup d’enseignants seront un peu déstabilisés pour aborder cette démarche. Aurais-tu des conseils à leurs donner ?

Oui, je pense que l’adoption de la carte heuristique par un nombre important d’enseignants est fortement liée à des applications directes pour faciliter la compréhension et la mémorisation de contenus interdisciplinaires. Il pourrait y avoir une complémentarité dans la prise en main de la carte heuristique à travers différents domaines. Les arts visuels, les langues étrangères (vocabulaire), la structuration d’expression écrite en français, la préparation et la présentation d’un exposé, la recherche documentaire, le travail sous forme de projet en technologie, etc. Si les enseignants peuvent expérimenter par eux-mêmes l’efficacité de l’outil, ils seront plus à même de convaincre et de former les élèves. Là encore, il ne faut pas chercher à imposer mais à proposer, autant en ce qui concerne les enseignants que les élèves.

5. Ce n’est pas une surprise mais force est de constater qu’aujourd’hui le Web2.0, et les réseaux sociaux, sont omniprésents dans l’univers du « Mind-Mapping ». Quels sont pour toi les forces et les faiblesses de ces nouveaux modes de communication qui deviennent incontournables ?

Il y a de nombreux points communs entre le monde internet et l’approche carte heuristique, à commencer par un mode de pensée hypertexte que la carte matérialise par des connexions. Il y a aussi le réflexe de penser en mots clés, présent dans la carte comme dans l’étiquetage de contenus numériques et la recherche sur les moteurs comme Google. C’est pour cela que parmi les praticiens de la carte on trouve de nombreux professionnels de l’internet et des informaticiens.
Le Web 2.0 est aussi le média collaboratif de notre époque, il contribue à la création ou à l’expansion de communautés, au partage de connaissances. C’est à ce titre que les praticiens de la carte se retrouvent et échangent dans les réseaux sociaux, les blogs. Ils publient et échangent des cartes, donnent leur avis sur les logiciels, etc…
Tout cela est très positif mais demande aussi des rencontres « réelles » sans quoi les liens établis demeurent faibles. C’est pourquoi on voit des initiatives comme les retrouvailles « Mapping-Experts » ou « Carto 2.0 ».
Sur le plan du travail collaboratif, il y a une rencontre entre les logiciels de Mind Mapping et le mode Wiki. Mindjet Connect, MindMeister, Mindomo, Comapping sont des exemples réussis où l’on peut créer collaborativement des cartes, gérer des projets. XMind et NovaMind proposent de mettre ses cartes en partage sur des espaces où l’on peut les visionner et les télécharger.

6. Ton dynamisme est impressionnant puisque tu publies des articles sur la cartographie mentale en trois langues. A coté de cette activité as-tu d’autres projets personnels ou professionnels dans le domaine que tu développes ou que tu aimerais développer ?

Merci. En fait j’essaie de m’ouvrir aux différents utilisateurs mais aussi aux différents contenus pour co-créer une dynamique multiculturelle autour de la carte heuristique et par l’usage des outils Web 2.0. Mon projet actuel s’oriente vers la mise sur pied d’une approche différente de l’information et de la gestion des connaissances, il s’appuie sur le « Mind Mapping », la pensée visuelle, les sciences cognitives et le Web 2.0.
Devant les milliards de bribes de connaissances auxquels nous sommes exposés de manière exponentielle, à travers des médias et d’internet, il me paraît fondamental de disposer d’une méthode permettant de donner du sens, de prioriser, de structurer et de clarifier.

7. Aujourd’hui où en est-on dans l’univers des cartes mentales ? Quel est son futur ?

L’univers des cartes mentales est en expansion, certains parlent de mode. D’après ce que je peux constater, après les bases établies par le psychologue Tony Buzan, une nouvelle donne est nécessaire afin de faire le lien avec les nouvelles technologies, les dernières avancées sur le cerveau, les nouvelles méthodes de management, etc.

8. Si demain tu étais devant une importante assemblée et que tu devais parler du « Mind-Mapping », que dirais-tu ?

Si je devais de manière succincte présenter la carte heuristique devant une assemblée, je dirais que c’est une approche qui redonne vie à l’information en lui ajoutant une structure visible, de la forme, des couleurs, des images, du mouvement et de l’harmonie. La carte heuristique est également une façon pratique de reconnaître que tout est connecté et interdépendant et de rechercher la simplicité sans nier la complexité.

Merci à toi Philippe d’avoir partager avec nous ces quelques lignes. Je signale à nos lecteurs qui le désirent qu’ils peuvent librement s’abonner à la « Newsletter » de ton blog via l’URL www.heuristiquement.com.

(1) Le bulletin officiel du 29 Avril 2010 est accessible via l’URL suivante :

http://media.education.gouv.fr/file/special_4/75/1/creation_innovation_technologiques_143751.pdf

Support de présentation du « Mind-Mapping »

dimanche, avril 25th, 2010

Pour permettre à nos lecteurs de mieux appréhender le monde du « Mind-Mapping » au sein des organisations, nous mettons à disposition un support de présentation que nous espérons être le plus pédagogique possible. Par soucis de clarté nous avons découpé le document en 4 parties :

• Présentation
• Catégories et notions complémentaires
• Le « Mind-Mapping » et les organisations
• Webographie et conclusions

1.Présentation




 
2.Catégories et notions complémentaires



 
3.Le « Mind-Mapping » et les organisations



 
4.Webographie et conclusions



 Le document complet peut être téléchargé à l’adresse suivante :

Presentation des cartes mentales

 Bonne lecture !

Interview de Benoît DELVAUX (2009)

lundi, décembre 21st, 2009

Intrigué par le livre « Des idées à la carte, Mind Mapping et Cie pour manager de 180° à 360° » (*) de Benoît DELVAUX, j’ai cherché à en savoir un peu plus sur cet « agitateur d’idées ». Rencontre et témoignage d’un promoteur du « Mind-Mapping » (Cartographie mentale).

1. Qui est Benoît DELVAUX, responsable et animateur d’IDergie ?
Ah … parler de moi n’est pas l’exercice que je préfère !
Disons que j’ai eu un parcours à la fois classique et varié. Je suis diplômé HEC.
J’ai passé ma première vie professionnelle dans la distribution et la franchise : j’ai été tour à tour directeur d’un réseau (devenu entre temps Mr. Bricolage Belgique), consultant en franchises commerciales et dirigeant-propriétaire de deux points de vente franchisés avec une bonne quinzaine de salariés. J’ai complété mon bagage académique en décrochant deux diplômes complémentaires : un master en audit interne et un diplôme en intérim management.
Un jour, ce devait être en 2002, j’ai entendu des voix qui me disaient « Tu ne vas quand même pas faire ça toute ta vie… Change de métier… Vas-y, associe passion et profession… ».

2. Cette passion, c’était déjà le « Mind Mapping » ?
Non, pas d’emblée. Mon « dada », c’est les « idées », la créativité et la productivité des idées. Je pense que c’est en 2000 que j’ai fait connaissance avec le « Mind Mapping » en le considérant comme la meilleure logistique entre guillemets pour la gestion des idées.

3. Si vous deviez vous définir en une phrase ?
Promoteur de la cartographie mentale et agitateur d’idées.

4. Mais encore ?
J’essaie, humblement, de proposer, d’adapter voire de développer des outils et des techniques simples, c’est-à-dire polyvalentes et accessibles au plus grand nombre, permettant de stimuler la créativité fonctionnelle.
Vous allez sans doute me demander de définir ce qu’est la créativité fonctionnelle ? C’est plus quelque chose à vivre qu’à définir. Si vous insistez, je vous répondrais qu’il s’agit de rendre la créativité plus productive et la productivité plus créative ; soyons moins technocrates, devenons plus pragmatiques et tâchons d’innover à tous les niveaux.

5. Vous êtes l’auteur du livre « Des idées à la carte, Mind Mapping et Cie pour manager de 180° à 360° » sorti en 2009, comment et pourquoi avoir pris la plume ?
Je n’ai pas voulu décevoir mes proches qui me disaient sans cesse : « Qu »est-ce que tu attends pour écrire un bouquin ? ». Un peu plus sérieusement, il s’agit à la fois d’un défi personnel et professionnel par lequel j’ai tenté de montrer ou de suggérer des usages de la cartographie mentale pour le management.

6. Six mois après la sortie du livre, quel est le bilan ?
Je n’ai pas encore gagné de prix littéraire, tant mieux, ce n’est pas dans mes objectifs.
Les échos reçus jusqu’à aujourd’hui sont très positifs, certains étant même élogieux.
Globalement et après coup, je n’ai qu’un seul regret : celui de n’avoir pas développé certains thèmes supplémentaires ou complémentaires. Bon, on n’a pas construit Rome en 1 jour et puis, qui sait, bientôt une seconde édition ou un autre essai ?

7. Comment voyez-vous l’avenir du « Mind Mapping » ? Quels sont les freins à son développement ?
Je ne sais plus qui a dit que les révolutions les plus difficiles à gagner sont celles des habitudes et de la pensée. Cette citation résume le défi. La difficulté ou le débat ne porte pas sur telle ou telle manière d’aborder le « Mind Mapping », ni sur tel ou tel logiciel à utiliser. Non, la difficulté majeure est liée à la force centrifuge des habitudes. J’explique cela d’une autre manière. A chaque fois que je fais une présentation de ce que la technique et un outil permettent de faire, l’auditoire est systématiquement
emballé. Mais quant au nombre de personnes qui font réellement le pas … la bulle éclate !
L’handicap majeur ? Même convaincus des nombreux bénéfices de la cartographie mentale, les gens ont du mal à passer à l’acte. Non pas en raison de la difficulté de la chose – qui est somme toute très simple et intuitive – mais par peur, par habitudes, par inertie. Remise en question et innovation ne sont point des exercices évidents.
En conclusion, je crois que le « Mind Mapping » va trouver progressivement sa place dans les entreprises mais il faudra encore attendre, au minimum, 5 à 10 années pour qu’il devienne une pratique naturelle.

8. Le mot de la fin ?
Hum… question très est large… les propositions sont nombreuses. Le message que je tente de faire passer est « Prenez et mangez en tous. Faites-vous douce violence, les effets secondaires sont exclusivement positifs ». S’il est grand temps d’innover à tout niveau – organisationnel et individuel; professionnel et personnel – la cartographie mentale, les outils qui permettent de la déployer et les applications qui en découlent sont 1001 manières d’innover.

Merci à toi Benoît d’avoir partagé avec nous ces quelques lignes. Précisons à l’attention des lecteurs intéressés qu’ils peuvent te retrouver aux adresses suivantes :

• http://www.idergie.com/
• http://www.180-360.net/

Où moult informations sur le « Mind-Mapping » et le « Concept mapping » les attendent.

(*) Cf. article « http://s229438522.onlinehome.fr/2009/09/20/des-idees-a-la-carte-de-b-delvaux/« 

« Des idées à la carte » de B. DELVAUX

dimanche, septembre 20th, 2009

Force est de constater que le monde du « Mind-Mapping » souffre un peu du manque de diffusion. Le fossé est désormais comblé avec la parution récente du livre de Benoît DELVAUX intitulé : « Des idées à la carte – Mind Mapping et Cie pour manager de 180° à 360°» (1).

L’ouvrage se présente comme une invitation au voyage avec à l’arrivée un dépaysement complet pour peu que l’on suive le programme proposé. Au travers des trois parties, énoncées comme des questions :

• pourquoi ?,
• comment ?,
• pour quoi ?,

l’auteur y expose, de manière intelligente et pédagogique, l’utilisation des cartes mentales dans nos activités professionnelles, afin de stimuler notre productivité mais aussi et surtout notre créativité.

Dans la première partie, nous lâchons les amarres et quittons le port pour nous préparer à la lecture des chapitres à venir. Une préparation certes mais pertinente car, au travers de la description de nos hémisphères cérébraux et de nos processus cognitifs, l’auteur nous rappelle à quel point nous sous-exploitons nos ressources personnelles.

Avec la seconde partie, nous atteignons notre vitesse de croisière et rentrons dans le vif du sujet avec la présentation des deux principaux concepts : le « Mind-Mapping » et le « Concept-Mapping ». Le développement de ce dernier est une vraie perle, car peu d’ouvrages abordent ce domaine oh ! combien utile. Avec le logiciel fourni en annexe, le lecteur pourra très vite passer de la théorie à la pratique et commencer à réaliser ses propres cartes mentales.

Parcourant l’océan de la créativité nous goûtons aux délices des multiples territoires que nous découvrons dans cette troisième partie. Que d’exemples, que d’applications ! Attention aux yeux car notre vision ne se limite plus à 180° mais vise la totalité de notre sphère environnante. Nous sommes ici à 360° et les idées gonflent les voiles de notre esprit pour nous emmener toujours plus loin ! Performance, plaisir, pragmatisme et créativité sont les mots clés de cette dernière partie.

La force de ce livre réside non seulement dans sa clarté, mais aussi dans la fine compréhension du message qui nous est adressé : La « Solidarité » vue comme une communauté d’intérêts. Faire comprendre aux lecteurs qu’en construisant une carte mentale il participe à une immense base de connaissances de l’entreprise (Ou de n’importe quel groupe) est essentiel ! Le « Mind-Mapping » d’entreprise peut être vu comme un système de partage de l’information entre collaborateurs et équipes. Le promouvoir comme un système collaboratif potentiel est une des clés de sa diffusion. Il suffirait que chaque collaborateur crée une carte pour que le visage de l’entreprise soit changé. « Gagner et faire gagner du temps » pourrait être la devise du livre.

Restons tout de même honnête, car si dans l’ensemble nous reconnaissons un effort pédagogique important, sous-tendu par un style humoristique, l’ouvrage fait apparaître ici et là quelques oublis. Ainsi on regrettera l’absence de « webographie » qui aurait trouvé naturellement sa place, car de nombreux sites proposent des cas pratiques tout à fait intéressants. Par ailleurs l’absence d’un cas d’entreprise associé au « Concept Mapping » aurait été le bienvenu. Sur ce dernier point je rassure le lecteur, car l’auteur, conscient de cette omission, a déjà mis un exemple à disposition sur site (2).

Malgré ces quelques manques, « Des idées à la carte » reste un must, et ne manquera pas de compléter la bibliothèque des curieux et des passionnés du domaine.

Bon la croisière s’achève et le bateau rentre au port, mais j’espère bien sous peu remonter à bord pour explorer de nouveaux territoires !

Jean-Pascal CÔTE

(1) Edition EMS, Juin 2009, ISBN 978-2-84769-108-5, www.editions-ems.fr
(2) www.180-360.net/concept-mapping-business

Confiance & défis (3/3)

dimanche, mars 15th, 2009

LA CARTE DE LA CONFIANCE

1.Présentation

Rechercher la confiance c’est implicitement rechercher les domaines de réussites à la lumière des « échanges ». Mais qu’entendons-nous par là ? Tout simplement que certaines réussites peuvent être engendrées par nos actions (Donner) mais aussi par celles des autres (Recevoir). Il serait dommage de limiter l’analyse de nos réussites par nos seules actions, sans tenir compte de retours éventuels.

Dans ce sens nous avons identifié 5 domaines :

• l’argent, (Les échanges avec la matière),
• l’amour (Les échanges émotionnels),
• la profession (Les échanges avec les autres),
• la santé (Les échanges avec l’environnement),
• le développement personnel (Les échanges intellectuels & spirituels),

qui couvrent un large éventail d’activités quotidiennes. Bien-entendu notre liste n’est pas exhaustive et nous encourageons les lecteurs à la développer.

Bien que notre approche devienne de plus en plus concrète, à travers la réalisation prochaine d’une carte mentale, nous achoppons tout de même à un problème de représentation graphique de la confiance. Comme nous nous en doutons la confiance sera le cœur de notre carte. Sera-t-elle évoquée par : un texte, une image, ou encore par un symbole ? Cette considération n’est pas triviale car nous avons ancré la confiance dans la verticalité et dans l’échange. De notre point de vue il serait souhaitable que le cœur soit simplement représenté par un symbole ; le soleil par exemple. Sa présence très archétypale, tant inconsciente que symbolique, représentera les énergies de réussites cristallisées qui seront par la suite redistribuées. On retrouvera donc ici la notion d’échanges et de dynamisme recherchée.

2.Mise en place de la carte

La mise en place de la carte mentale s’effectue en 4 étapes :

1 : créer la carte composée des 5 thèmes abordés avec comme centre l’image d’un soleil,
2 : établir pour chacun d’eux la liste de toutes les réussites issues de nos actions propres mais aussi de toutes celles que nous avons reçues (Dons, effets de Groupe qui nous ont été favorables, etc.),
3 : relier tous les mots clefs, ou les idées, ayant provoqué une réussite (Exemple : Objectifs réussis et augmentation de salaire).
4°: Enrichir régulièrement la carte afin d’arriver à un niveau de satisfaction suffisant (26).

Cette carte pourra être constituée soit avec un logiciel soit avec une feuille de papier et des crayons de couleurs.

Nous donnons ci-dessous un exemple de carte qui pourrait servir de modèle :

Fig. 4 : Modèle de carte mentale de la confiance

Quelque soit le temps passé à travailler sur cette carte, nous conseillons de respecter un rythme : 1 fois par jour, 2 fois par semaine, etc. De plus nous insistons sur le fait que seules les réussites (Actions, résultats positifs, etc.) doivent être mentionnées. Dans ce sens il est très important d’analyser les événements suivants plusieurs points de vues. C’est pourquoi nous conseillons un accompagnement adapté (Partenaire, ami, « coach », etc.) qui agira comme un miroir.

La confiance chez « l’homme » est comme un verre cassé dont il ne perçoit que les morceaux. La construction de cette carte va donc reconstituer progressivement le verre afin qu’il puisse à nouveau boire et étancher sa soif. Les effets de cette cristallisation sont assez rapides car la carte mentale est vivante. Pourtant il nous semble important de préciser que seul l’exercice régulier et répété produit des résultats.

Nous pensons que notre approche peut s’adapter au monde de l’enfance. Dans ce sens, mais sans vouloir se substituer aux spécialistes du domaine, il pourrait être judicieux de considérer la construction de ce type de carte comme un jeu.

(26) : Cette notion est complètement subjective. Elle dépend du contexte de mise en place de la carte.

LA CARTE DES DEFIS

1. Présentation

Bien souvent nos défis ne prennent pas le chemin de l’écriture et restent à l’état de bonnes intentions. Il faut un contexte pour les défis. Pour nous y aider, nous proposons d’aborder chacun des objectifs constituants les défis à venir sous l’angle de la méthode QQOQCPC qui étayera chacun des exemples de cartes mentales.

2. La méthode QQOQCPC

Les principaux objectifs de la méthode sont les suivants :

• analyser une activité, décrire une situation, un problème, une solution, une idée, un défi,
• faciliter la prise de décision, de la mise en œuvre d’une solution, par le biais d’un questionnement ouvert (sans tabous),
• aider à la mise en place d’un plan d’actions.

Le questionnement est basé sur une série de 7 questions :

• Qui ? : Qui est responsable ?, qui est concerné ?,
• Quoi ? : De quoi s’agit-il ?,
• Où ? : Où se passe la situation ?, dans quel lieu ?,
• Quand ? : A quel moment ?, pendant combien de temps ?,
• Comment ? : Avec quels moyens ?, quel matériel ?, quelles ressources ?,
• Pourquoi ? : Quels sont les bénéfices ?,
• Combien ? : Combien cela va t-il coûter (maintenant, demain) ?

Bien qu’il existe plusieurs variantes de cette méthode, nous l’adapterons pour nos besoins.

3. La carte mentale de notre objectif

La carte mentale que nous vous proposons va donc permettre de définir l’objectif que l’on s’est fixé dans un domaine particulier. Elle s’inspire de la méthode décrite ci-dessus :

• Qui ? : L’objectif est personnalisé (SMART), il s’adresse donc à soi-même,
• Quoi ? : Quel type d’objectif souhaite t- on atteindre ? Dans quel domaine ?,
• Où ? : A quel endroit, dans quel lieu, dans quel service, se déroulera t- il ?,
• Quand ? : Quelle est la date de démarrage et pendant combien de temps ?,
• Comment ? : Quelle méthode utilisera t- on ? Quelles ressources (Techniques, humaines, etc.) ?,
• Pourquoi ? : Rappeler ici le challenge souhaité et les bénéfices escomptés,
• Combien ? : Existe-t-il un coût financier ? Si oui il est obligatoire de dresser une carte des risques (27). Quel sera le temps alloué ?

Fig. 5 : Modèle de carte mentale d’un objectif

Pour rendre plus concret notre approche nous citons ci-dessous quelques exemples :

Premier exemple :
Objectif: Acheter un ordinateur sous 3 mois (28)

Deuxième exemple :
Objectif : S’initier à la pratique du Yoga sous 15 jours

Fig. 6 : Carte mentale de l’objectif « s’initier au Yoga »

Comme nous l’avons déjà mentionné, il est important de réfléchir aux risques rencontrés de manière à devancer les éventuelles difficultés à venir. Nous proposons donc ci-dessous quelques axes de réflexions inhérents au défi choisi :

• pas assez de temps à consacrer à cette activité,
• le mode de paiement : annuel et non mensuel,
• ne pas pouvoir tester le premier cours,
• inscription trop tardive dans l’année,
• lieu de pratique trop éloigné,
• horaires peu compatibles pour des cours à domicile,
• conditions de pratique à domicile difficiles (Bruit, environnement, etc.),
• etc.

NB :
D’une manière plus générale, une attention particulière sera apportée aux risques liés à des objectifs plus ambitieux.

Troisième exemple :

Objectif : Envisager un changement de profession, de job sur une période prédéterminée.

Cet objectif est un sujet qui restera à jamais d’actualité car il est dans notre nature de rechercher de nouvelles expériences. Cependant le piège est grand quant à vouloir brûler les étapes. Croire que l’on est arrivé à l’étape B, alors que notre langage, notre attitude, nos idées, traduisent encore le profond attachement à l’étape A, est une imposture ! Il importe donc de construire les différents jalons qui permettront de passer naturellement de A à B. Cela commence par la création d’une carte mentale :

Fig. 7 : Carte mentale de l’objectif « Changer de profession/job »

Bien entendu il ne s’agit ici que d’un cadre qui aura besoin d’être enrichi en fonction de la cible.

Pour être passé plusieurs fois par ce processus de mutation professionnelle, nous devons reconnaître que le défi est d’importance, tant par l’investissement personnel que par la persévérance (29) qu’il est nécessaire de développer sur une période choisie. De notre point de vue cette qualité est essentielle car elle transcende les pièges rencontrés sur le chemin (30). Si nous ne devions retenir que ce dernier point, l’objectif aurait déjà été atteint.

Quant-aux risques, nous proposons ci-dessous les réflexions suivantes :

• sous-estimer le temps à mettre pour faire le chemin,
• les moyens sont insuffisants par rapport à l’objectif,
• la stratégie mise en place est trop longue,
• la conjoncture menace l’atteinte de l’objectif (Conserver la démarche),
• manque de persévérance (Dans ce cas revoir l’objectif),
• le contexte familial peut impacter les objectifs,
• etc.

(27) : Une carte des risques est une carte mentale comportant comme mots clefs tous les risques identifiés qui seront susceptibles d’avoir un impact sur la réalisation de l’objectif (Temps, coûts, etc.).
(28) : Cf. l’article « Acheter un ordinateur »
(29) : Un très bel exemple de persévérance nous est donné dans le film « La mort suspendue » (Cf. ‘http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mort_suspendue’)
(30) : Les entretiens, qu’ils soient avec les RH(s) ou les clients, sont les principaux indicateurs des jalons atteints entre A et B. Ils vont nous aider à modifier le cap pour pouvoir atteindre notre objectif. Cependant nous conseillons de prendre une attitude détachée par rapport aux éventuels retours négatifs. Savoir ce qui est « juste » pour nous ne relève pas toujours de la rationalité. Selon le TAO, la juste position consiste à adopter une attitude distante, aussi bien d’un retour positif que négatif (Il est important de se rappeler que l’Unité est immobile).

CONSEILS

Le lecteur trouvera ci-dessous quelques conseils, puisés dans notre expérience, qui nous le souhaitons l’aideront dans le processus de création et de réflexion autour des thèmes développés ci-dessus.

1. La confiance

• Aborder la constitution de la carte sans tabous
• Eviter les sentiments de culpabilité qui pourraient émerger ici et là
• Rechercher tous les points positifs et réussis dans les domaines choisis
• Inclure les actes que l’on pense justes (Sentiment intuitif)
• Etre très attentif aux échanges (Donner –recevoir)
• Travailler régulièrement sur la carte mentale (Respect du rythme)
• Etc.

2. Les défis

• Placer sa démarche au sein du TAO (Le juste)
• Définir tous les défis que l’on souhaiterait concrétiser (31)
• Etablir, pour chacun d’eux, leurs objectifs sous forme de carte
• Prendre son temps pour analyser tous les risques
• Définir un calendrier de mise en place et de suivi
• Etc.

NB : Il faut éviter la culpabilité en cas de non réussite d’un défi ou de difficulté de démarrage. L’expérience s’acquière par l’analyse et non par la culpabilité. Il est très important de prendre soin de nous-mêmes.

CONCLUSION

Que le lecteur ne s’y trompe pas, la démarche proposée à déjà fait ses preuves. Elle a en outre la particularité de développer l’esprit de synthèse qui permet après quelques mois de pratique de construire mentalement les cartes.

Ce qui nous parait essentiel ici se résume à une lutte perpétuelle contre l’oubli sous toutes ses formes. Cette lutte intérieure c’est d’abord celle de nos absences ou de nos pertes de mémoires, mais ensuite et surtout celle de l’oubli de notre richesse intérieure, de notre immense savoir emmagasiné qui doit être réveillé.
C’est dans ce sens que nous vous proposons une nouvelle respiration.
Non pas une respiration physique et inconsciente, mais une respiration spirituelle consciente, basée sur la confiance (L’inspire) et les défis (L’expire).

Et vous lecteur, qui avez accepté le plus grand défi de vivre l’état d’être humain, « Où en êtes-vous ? ».

(31) : Il est important de ne pas se limiter à un seul objectif, mais d’en envisager de plusieurs types toujours avec une approche SMART.

Article complet au format : PDF
Carte mentale : Confiance
Carte mentale : QQOQCPC

Confiance & défis (2/3)

dimanche, février 15th, 2009

TAO, CONFIANCE & DEFIS

1.Qu’est-ce que le TAO ?

Un disciple posant un jour la question à son Maître « Qu’est-ce que TAO ? », se vit répondre : « TAO est TAO ».
Cette réponse, bien que paradoxale pour nous occidentaux qui sommes ancrés dans un modèle aristotélicien, est juste. D’abord parce qu’elle évite d’enfermer ce terme dans une définition qui en limiterait automatiquement les effets (14). Ensuite parce qu’elle correspond plus à une invitation à le vivre qu’à l’expliquer. Toutefois, et à dessein de ne pas laisser sombrer le lecteur dans la perplexité, nous mettons à disposition une tentative de définition (15) :

Le TAO ou DAO est un terme de philosophie chinoise (en chinois « 道 » DAO signifiant : « la voie », « le chemin »). Le TAO est la force fondamentale qui coule en toutes choses dans l’univers, vivantes ou inertes. C’est l’essence même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté par le « tàijítú » symbole représentant l’unité au-delà du dualisme yin-yang (soit respectivement l’entropie positive et négative).

Fig. 1 : Le « taijitu » ou symbole du « yin & du yang »

Le TAO peut être considéré comme la matrice préalable au sein de l’univers au passage du qi, ou souffle originel, précédant la parité binaire du yin-yang. Il est au cœur debmp conceptions éthiques chinoises (le mot « daode », morale, en est issu), généralement considérées comme une pragmatique du juste milieu, ou du choix propice. En fait nous nous intéresserons ici plus au symbole du TAO qu’à sa définition (16).

Le « taijitu » présente 3 particularités qui vont nous être très utiles par la suite :

En premier lieu il convient de dire que le « taijitu » n’est ni statique ni équilibré. Il serait illusoire de considérer ce symbole comme une photo. Son graphisme, c’est à dire le choix des couleurs et des formes symétriques, est avant tout un confort de représentation de forces opposées sans cesse en équilibre (17). En réalité cela n’est pas toujours vrai puisqu’il symbolise le mouvement perpétuel.

Ensuite il serait plus juste de l’imaginer en 3 dimensions. Dans ce sens nous pensons qu’une forme cubique serait plus adaptée.

Enfin pour conclure, le « taijitu » possède la faculté d’aider l’observateur à dépasser le sentiment de dualité pour se rapprocher de l’unité. Par exemple les formes complémentaires des couleurs vont fusionner dans la conscience de l’observateur pour finalement provoquer un sentiment d’unité. Ainsi le blanc et le noir se confondent-ils avec la notion unique de « couleur ». Il en va de même du bien et du mal qui sont réunis sous le vocable unique de « dualité ». Le « taijitu » nous rappellerait-il que l’homme est unique et multiple en même temps ?

Dans toute la suite, et à dessein de faciliter la compréhension, nous appellerons Yin la forme sombre du « taijitu », et Yang sa partie brillante. Les points de couleurs opposées sont appelés « biaoli » (18).

(14) : Lao Tseu disait : « Le TAO que l’on peut nommer n’est pas TAO ».
(15) : Source « Wikipédia » (Mot clé : « Dao »).
(16) : D’après les sages chinois, si TAO était comparable à un océan, son étude pendant une vie entière ne permettrait d’en recueillir qu’une seule goutte.
(17) : Le BLEU et le ROUGE pourraient se substituer au BLANC et NOIR.
(18) : Source « Wikipédia ».

2. Confiance et TAO

TAO nous fourni un cadre d’étude idéal de la confiance, tant par son acception que par ses oppositions.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, et décrit dans le schéma ci-dessous, la confiance peut être vue comme le résultat d’un ensemble de réussites. Pour être plus clair nous dirons que chacune des réussites participe à un sentiment général redonnant « foi » en nous-mêmes. Confiance et foi sont donc intimement liées (19). Cependant le sentiment de confiance ne peut être infini, il trouve donc naturellement sa limite dans le point noir de la partie Yang. Ce constat nous semble assez important car parler de « confiance aveugle » revient d’une part à ne pas limiter la confiance, d’autre part à contredire le principe du TAO.

La partie Yin nous semble tout aussi intéressante car elle s’appuie sur le doute. Nous savons à quel point le doute est indissociable de la foi (20) tout en s’y opposant (Ce que nous retrouvons sur le schéma ci-dessous). Cependant le doute possède un ressort vers la confiance que nous avons symbolisé par le point blanc. En effet, et à l’image de la confiance, il ne peut-être total donc il contient, de manière consciente ou non, un ensemble de réussites non détectées qui vont nous aider pour un nouveau départ. Il appartient donc à l’accompagnateur, lors de l’entretien, d’attirer l’attention sur cet ensemble.

Comme ni le doute, ni la confiance ne vont pouvoir se stabiliser de manière définitive, il va s’en suivre un mouvement régulier que nous appellerons une « respiration ». Cette respiration est essentielle car elle permet, en travaillant régulièrement, d’augmenter son champ de confiance que l’on peut aussi comprendre comme son « champ de conscience ». Le résultat sera d’autant plus efficace que l’on trouvera soi-même son rythme en appliquant la démarche ci-dessous.

Pour conclure sur cette partie nous dirons que la confiance peut aussi être un piège dans le sens ou elle se situe dans la non-action. Cette constatation n’est pas triviale car en dehors de l’action, le progrès, l’expérience personnelle ne peuvent exister. Mais en même temps dès qu’il y a action il existe un doute. Nous touchons donc du doigt une réalité quotidienne : le couple (confiance, doute) agit comme une respiration qui ne peut s’arrêter.

Fig. 2 : Le « taijitu » de la confiance

(19) : Le mot « confiance » provient de l’ancien français « fiance » qui signifie « foi » (Cf. Dictionnaire « Le petit Robert »)
(20) : Considérée ici comme confiance.

3.Les défis et TAO

Il est dans notre nature que les conséquences de notre état d’être humain nous égarent, c’est-à-dire nous éloignent de notre axe. Cet état nous entraîne naturellement vers « l’erreur » (21), jusqu’à ce que nous en ayons la maîtrise pour éviter qu’elle ne se reproduise. Cette maîtrise ne peut être que progressive, car bien souvent « le même plat » nous est resservi plusieurs fois avec un sentiment de déjà vu puisque nous chutons à nouveau (22). Paradoxalement nous sous-estimons notre capacité d’auto-analyse qui permettrait, par bien des aspects, une meilleure introspection mais aussi un retour plus rapide vers la sérénité. Tel est le dessein des défis que de regarder et d’analyser nos erreurs afin de revenir vers notre axe.

A la lumière du TAO les défis, représentés par le YIN, peuvent être vus comme un ensemble d’objectifs à atteindre. Chacun de ces objectifs est dit « SMART » i.e. :

• spécifique – dans le sens personnalisé -,
• mesurable,
• ambitieux,
• réaliste,
• limité dans le temps (Début et fin)

Cependant il existe une grande différence entre les défis que l’on se fixe et ceux qui nous sont fixés. Ce qui implique que l’absence de cadre peut ne pas garantir leurs succès (23). Par ailleurs les défis doivent occasionner une tension durant une période. De ce fait il existe un risque, symbolisé par le point noir, qu’ils soient sous dimensionnés et débouchent fatalement vers l’inaction.

Si les défis s’inscrivent dans une dynamique, ils font face naturellement à des freins que l’on pourrait traduire par une sorte d’immobilité ou de manque de vigueur, peut-être même de négligence. Mais cet état ne peut durer car le propre de l’homme c’est l’action. Y aura-t-il un jour ou l’autre une réaction, un réveil ? Le TAO nous répond par l’affirmative avec ce point blanc qui contient le ressort nécessaire à de nouveaux défis. Nous pensons que ce ressort pourrait être l’échec car il rend plus fort et nous oblige à réagir ou « Re-agir ».

Par définition les défis portent l’action : le faire, pour laquelle la principale difficulté réside dans le choix de la période. En effet déterminer le moment le plus adapté pour agir n’est pas aisé. Car il ne suffit pas de prendre la décision de relever le défi pour s’assurer de son succès, encore faut-il se lancer dans l’action. Deux cas de figure se présentent : les objectifs qui nous sont fixés et ceux que l’on se fixe.

Le premier cas nécessite comme nous l’avons vu un contexte qui va être source de contraintes. Un exemple simple concerne l’entreprise où généralement en début d’année les objectifs sont fixés. Les défis sont clairs et cadrés. Autre cas, celui de la tradition Chrétienne où, après la période de Noël, chacun est invité à prendre ses résolutions pour la nouvelle année (24). Au fil du temps le cadre qui était fixé par la tradition a malheureusement disparu pour céder sa place au côté mercantile des fêtes.

Le deuxième cas est certainement le plus difficile car il implique de la rigueur et de la persévérance. La nécessité d’un contexte, gage de succès, impose de gérer les défis comme un projet avec une méthodologie associée (25). Paradoxalement c’est aussi la situation la plus intéressante en termes d’organisation, c’est à dire de choix du moment, puisque nous sommes libres du thème et de la durée de l’action.

Fig. 3 : Le « taijitu » des défis

(21) : « Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est » (L’erreur est humaine mais persévérer est diabolique).
(22) : En effet « l’erreur » peut être fortement enracinée chez « l’homme » et agir un peu comme une poupée gigogne. Le problème persiste alors que l’on pensait l’avoir éradiqué.
(23) : Dans ce cas on dit que les objectifs ne sont pas atteints.
(24) : Même si cela n’a jamais été clairement dit, il n’est pas sans fondement de considérer que le « nouvel Homme », célébré durant cette période (NOEL ou NO-AL), car investit d’une nouvelle force intérieure (La lumière de l’Esprit), va agir sur le « Monde » à travers un ensemble de résolutions.
(25) : En général les termes : analyse, planning, budget, suivi, ressources, et risques, font partis du vocabulaire associé à un projet ainsi que la méthode qui les accompagne. Un projet n’est pas seulement valable dans le monde professionnel mais aussi dans la vie de tous les jours. (Par exemple : Le développement personnel, la santé, les projets personnels, le démarrage d’une nouvelle activité culturelle, etc.).

Confiance & défis (1/3)

jeudi, janvier 15th, 2009

PRESENTATION

1. Introduction

L’errance pourrait être la caractéristique ontologique de l’être humain qui reflète le mieux notre époque. Non qu’elle soit moins présente au fil de notre histoire, mais elle présente aujourd’hui un visage inquiétant au travers moult signes :

• La défiance des religions (1),
• Le retour à l’adoration du « Veau d’or » (2),
• Le manque de perspectives (personnelles & professionnelles) (3),
• La perte de repères temporels (4).

Mais cette phénoménologie de l’errance serait incomplète si l’on n’y adjoignait pas « la perte ou l’absence de mémoire ». Que se soit d’un point de vue personnel ou professionnel, cet état de fait n’est pas sans conséquences car il bouleverse notre relation à l’autre. Il ne s’agit pas ici d’une maladie, dont quelque remède permettrait de recouvrer le salut, ni même d’une occultation d’événements historiques (5), mais de cette chape de plomb qui s’est abattue sur les êtres humains qui ramène leur mémoire à celle d’un poisson rouge.

Ce n’est qu’un constat mais qui trouve peut-être sa justification dans l’esprit d’une époque où tout va très vite, voir trop vite. Nous sommes pris dans un tourbillon de changements qui amène chacun non seulement à constamment s’adapter mais aussi à fournir l’effort idoine. L’effet délétère de cette situation, largement alimenté par le stress et la fatigue, se concrétise par des comportements incohérents (6) et par la perte de ses repères, de son identité.

Mais l’errance n’est ni une fatalité, ni une victimisation. C’est un flux en perpétuel mouvement qui recèle le ressort de l’action, de l’action juste. De ce fait elle amène à s’interroger quand vient l’heure du bilan (7). Ce moment est tout à fait important car il va être le creuset de la réflexion qui verra naître l’expérience. La question «Où en suis-je ?» ou «Où est-ce que j’en suis ?» devient alors essentielle, car y répondre ne consiste pas seulement à révéler ses acquis mais aussi à envisager l’avenir éclairé par sa « Force intérieure ».
Bien-entendu cela nécessite une intimité, c’est-à-dire un temps et un lieu pour soi. Ce pré-requis élémentaire est à l’image de l’archer qui, avant de bander son arc et viser la cible, doit être quelque part à un moment donné.

Notre interrogation se focalisera donc sur la question « Où en suis-je ? », c’est à dire le « J’en suis là ». Cependant ce serait un piège que d’en limiter la réponse à une simple analyse des réussites et les échecs passés. Tels les « bilans de compétence » qui sitôt la photo prise nous ramène à l’errance après nous avoir rassuré sur nous-mêmes. Notre propos ne vise donc pas une prise de conscience instantanée mais continue. Or cela ne peut se faire qu’au sein d’une vision d’unicité qui englobe le contexte en perpétuel mouvement du « J’en suis là ».

Telle est notre démarche que de rechercher un modèle pouvant satisfaire ces contraintes, c’est-à-dire nous permettant de construire une maison sur de la roche et non sur du sable.

Le « J’en suis là », laissant supposer un point d’intersection entre deux axes, nous introduisons deux notions complémentaires que sont la confiance et les défis. A l’image de la croix, la confiance, issue de l’ensemble des réussites, symbolisera la verticalité, alors que les défis représenteront l’horizontalité, i.e. ce que nous devons réaliser sur le plan matériel (8).

Mais notre modèle est encore incomplet car il ne présente qu’une réponse parcellaire quant-il s’agit d’expliquer le changement de conscience. En effet entre la question « Où en suis-je ? » et la réponse, « J’en suis là », le « JE » a changé. Or ce constat ne nous explique pas l’origine du phénomène. En fait nous conjecturons que la réponse se trouve dans le rythme associé au dualisme (action – non action). Ainsi la marche associée au rythme nous permet –elle d’avoir les idées plus claires. Ceci est vrai aussi dans le Yoga, où l’alternance des « Asanas » (9) associée au souffle concourt-elle à un changement de conscience.

Cette idée de l’influence du rythme, associé à un dualisme, sur le changement de conscience n’est pas nouvelle. Elle correspond d’ailleurs parfaitement à la tradition judéo-chrétienne de Noël. Noël, ou NO AL -Nouveau Dieu-, correspond à cette période où la lumière extérieur diminue au bénéfice de la naissance d’une lumière intérieure : le Christ. C’est aussi le moment où l’on décore son sapin avec des guirlandes qui clignotent. Il est d’ailleurs curieux de constater que faisant suite à cet événement la tradition nous suggère aussi quelques résolutions pour l’année à venir. De nouveaux défis en quelque sorte !
Dans notre cas la construction de deux cartes mentales, celle de la confiance et celle des défis, devrait provoquer le rythme escompté. C’est d’ailleurs tout l’objet de la cartographie mentale (Ou des cartes heuristiques).

Il ne nous reste plus qu’à attacher à notre modèle une vision d’unicité au sein de laquelle vont s’exprimer toutes les oppositions. Mais pourquoi ce besoin ? Que nous le voulions ou non confiance & défis sont soumis, comme toutes choses, aux lois du changement, de l’impermanence, dont l’errance est issue. La confiance est volatile, et les défis changeants. Notre centre est donc amené à se déplacer régulièrement. Ce phénomène est normal et souhaitable. Il fait parti du cheminement d’un être humain tout au long de sa vie. Le piège serait de nous attacher à une vision unique. La spontanéité de l’idée est peut-être l’exemple qui parle le mieux. En fait une même idée peut avoir toute sa pertinence à un moment donné et engendrer une catastrophe peu de temps après. Qu’elle soit pertinente ou non n’est pas tant notre propos que celui d’en appréhender tout le contexte. Cela suppose donc des oppositions et ipso facto d’élever son point de vue. Tel est le propos de notre démarche que de faire coexister toutes ces notions au sein d’un même ensemble en perpétuel mouvement, tout en conservant le même angle de vue.

Cet ensemble, incluant toutes choses, est celui de la création de l’univers. Son coté féminin (10) nous incline à le considérer comme une « Matrice ». C’est en son sein, qui contient les flux universels en constants mouvements, que le germe produit par la confiance & les défis, engendrera une nouvelle conscience, un nouvel homme (11). Par souci de commodité, mais aussi par respect pour une immense culture, c’est sous l’angle de la tradition chinoise que nous nous placerons en nommant cette « Matrice » : TAO.

Au final notre modèle (12) sera donc composé des éléments suivants :

• deux paramètres (La confiance & les défis) formant un point,
• un rythme associé favorisant l’émergence d’une nouvelle conscience,
• un référentiel unique.

Notre démarche utilisant ce modèle, centrée sur la question fondamentale « Où en suis-je », sera donc orientée suivant 3 axes :

• se situer, i.e., pouvoir dire « J’en suis là »,
• « accoucher » d’une nouvelle conscience (13),
• envisager de nouveaux défis à venir.

Après avoir situé la confiance & les défis au sein du TAO, nous aborderons la réalisation de chacune des 2 cartes mentales associées sous l’angle des échanges.

(1) : L’intégrisme islamique, menaçant l’occident par la violence et les attentats, a beaucoup contribué à cet état de fait. Côté Catholicisme, le concile de 1962 (Modification du rite de la messe, perte du latin) ainsi que la présence de « l’Opus Dei » au sein de l’Eglise n’ont pas arrangé les choses.
(2) : Nous faisons référence à l’épisode de l’Exode, où Moïse descendit du mont Sinaï avec les « tables de la Loi ». Nous sous-entendons par le terme « Veau d’or » le culte de personnalités médiatiques élevées à l’état de « Dieux » mais aussi à tous les comportements « humains » qui conduisent à une matérialité débridée sans cesse croissante. Adorer le « Veau d’or » revient à s’éloigner de « l’Unique » et à se perdre dans le plan matériel. Dans ce plan là l’immortalité n’existe pas puisque la matière est soumise aux cycles.
(3) : A l’heure ou la situation économique est peu florissante, cela s’avère d’autant plus. ATTENTION ! Ce constat général n’empêche aucunement des initiatives individuelles qui transforment des victimes du système en véritables acteurs économiques.
(4) : Nous entendons par « perte des repères temporels » cette sensation que nous ne maîtrisons plus notre temps personnel, qu’il ne nous appartient plus. Que sans cesse sollicité nous avons le sentiment d’être « pris par le temps », d’en être une victime.
(5) : La perte de mémoire historique (i.e. les événements), vilipendée par « le devoir de mémoire », n’est pas l’objet de notre propos.
(6) : L’abus de téléphone portable, l’addiction aux jeux vidéo et au multimédia, les nuisances sonores des baladeurs, et une violence de plus en plus présente.
(7) : Il est important de noter que ce n’est pas nous qui décidons de ce moment qui n’est ni maîtrisable ni décidable. Pour être plus clair, on pourrait dire que c’est une Force intérieure qui nous amène à nous interroger.
(8) : Le choix du couple (singulier, pluriel) a été choisi à dessein de correspondre avec celui de (l’espace, temps).
(9) : Les « Asanas », i.e. les positions, sont une des cinq branches du Yoga.
(10) : Cf. Annick de Souzenelle – « Le féminin de l’être » – Albin Michel 1997
(11) : NEO pour les passionnés de « MATRIX ».
(12) : Notre modèle est comparable à une approche Corps, Âme, Esprit. Le Corps serait au point ce que l’Âme serait au rythme (Dans le Yoga la respiration n’est pas le rythme mais son vecteur). De notre point de vue l’Esprit est immobile, c’est donc un référentiel idéal.
(13) : On reconnaîtra ici « la Maïeutique » de Socrate

2. Bénéfices

Les principaux bénéfices de notre démarche, qui s’appliquent à tous, seront les suivants :

• permettre de reconnaître mais aussi de mieux accepter nos forces et nos faiblesses,
• retrouver un sentiment de confiance et de fierté durable,
• remotiver ou se remotiver,
• transformer les « non réussites » en défis futurs.

Bien que cela ne soit pas un pré-requis, il est tout de même conseillé d’utiliser notre démarche sous forme d’accompagnement. Dans ce sens les coachs et les managers trouveront ici un outil d’aide à la motivation.
Quant aux parents, ils pourront concrétiser les acquis de leurs enfants tout en permettant de transformer les « non –réussites », c’est à dire les bêtises, en défis futurs.

3. Remerciements

Nous souhaiterions remercier Mr. Eric ANQUETIL qui nous a mis sur le chemin de cette idée, ainsi qu’Adèle CÔTE,  Jean-Paul BORDESSOULLE, Elsa DOS REIS, et Jean-Claude LANES pour la pertinence de leurs remarques lors de la relecture.

Acheter un ordinateur (2/2)

jeudi, août 21st, 2008

COÛTS ET BUDGET

Notre propos ici est de faire apparaître tous les coûts (directs et indirects) qui vont participer à l’acquisition d’un ordinateur. Cependant, et avant d’entrer dans les détails, il nous semble important d’évoquer un service nécessaire : l’assistance et la formation.

1.Assistance et formation

En pratique, et après moult années de pratique dans le monde Microsoft®, nous constatons que l’outil informatique réserve toujours son lot de surprises comme par exemple :

• Des logiciels toujours plus gourmands en place mémoire,
• des messages utilisateurs peu clairs,
• un système d’exploitation Windows® pas toujours très fiable avec régulièrement de nouvelles mises à jour (5),
• des problèmes de compatibilité entre logiciels et système d’exploitation (surtout dans les évolutions de versions),
• etc.

Bien-entendu notre propos n’est pas de décourager le lecteur mais de l’inviter à considérer qu’il est fortement conseillé de recueillir quelques conseils avant de se lancer dans l’aventure informatique.

Dans ce sens nous pensons que, pour les personnes novices en la matière, le recours à une assistance payante est à considérer avec intérêt dans le prix d’achat d’un nouvel ordinateur. Il est de plus en plus commun de trouver aujourd’hui des produits accompagnés par une offre de service. Pourquoi cela ne marcherait-il pas avec l’informatique ?

Que penser d’une personne qui devrait se rendre en voiture, dans un lieu situé à plusieurs centaines de kilomètres de chez elle, sans savoir conduire, sans connaître le code de la route et perdue dans l’utilisation du GPS ? Peut-être la comparaison est-elle un peu exagérée (et encore) avec l’informatique mais force est de reconnaître que l’acquisition d’un ordinateur ne se limite pas à l’utilisation de son système d’exploitation. Il devient donc évident qu’une formation de quelques heures n’est pas un luxe pour les néophytes.

Nous recommandons vivement que l’assistance et la formation soient budgétées même si en pratique d’autres solutions sont mises en place (Collègue de travail, voisin, amis, etc.).

(5) En faisant référence à Esope, on peut considérer le monde Windows® comme étant « le meilleur et la pire des choses ». Chacun défendra son point de vue avec intérêt, mais force est de reconnaître qu’il est difficile pour la firme de Redmond (Washington) de produire un système d’exploitation fiable et sécurisé après plus de quinze ans d’expérience (Microsoft commercialise Windows 3.1 en Avril 1992). Sincèrement cela rend perplexe !

2.Le budget total

Le budget total sera donc composé de 3 parties :

Le matériel

• l’achat de l’unité centrale (Carte mère, mémoire, processeur, carte garphique) et des périphériques de base (Ecran, clavier, souris),
• l’achat des périphériques secondaires (Imprimante, scanner, disque dur externe, clé USB WIFI, haut-parleurs, etc.),
• l’achat des matériels de connectique (Multiprise, rallonges électriques, HUB pour ports USB supplémentaires, câble Ethernet, etc.),
• les fournitures diverses (DVD vierges, CD vierges, rame de papier, cartouches imprimantes, etc.),
• installations (Electrique, prise de téléphone supplémentaire, etc.).

Les services

• le coût d’assemblage (dans le cas d’un achat en pièces détachées),
• l’extension de garantie (Par exemple 5 ans),
• l’assistance et support,
• la formation,
• l’abonnement à internet (Téléphone + internet).

Les logiciels et les documents

• Les logiciels (acquisition + mise à niveau),
• les livres (ouvrages de références),
• les revues (abonnement, achat occasionnels, photocopies, etc.).

Le coût du rebut, ou écologique, qui n’apparaissait pas il y a quelques années encore est à prendre en compte. Cependant pour simplifier la tâche il est intégré dans le prix d’achat d’un appareil (Transparent donc pour l’acheteur).

Bien que certains coûts soient optionnels, et restent en grande partie à la discrétion de chacun, il n’en reste pas moins que l’on voit émerger deux coûts principaux :

• le coût d’acquisition du matériel,
• et le coût récurrent.

Nous constatons donc qu’acquérir un ordinateur n’est pas seulement l’objet d’une dépense de quelques centaines d’Euros, mais aussi et surtout un budget mensuel auquel il faut penser (6).

(6) Même s’il existe peu de chance que l’ordinateur tombe en panne après la période de garantie, il pourrait être prudent de budgéter d’éventuelles réparations.

Pour résumer, nous proposons ci-dessous la carte mentale des coûts :

COUTS

LISTE DES TÂCHES & SUIVI

Après avoir défini le cahier des charges et le budget du projet, il est indispensable d’établir la liste des actions, ou tâches, à mener avant de se lancer dans l’aventure.

Sans être exhaustif, nous vous proposons cinq actions principales à mener :

1.Définir le planning : Cette tâche consiste à définir le temps alloué à chaque action (ci-dessous),
2.mettre en place la carte du projet : Cf. ci-dessus,
3.faire une étude des prix : Indispensable avant de jeter son dévolu sur une « promotion »,
4.définir le budget et son financement : Définir le coût d’acquisition et les coûts récurrents (Cf. ci-dessus),
5.vérifier l’environnement informatique : Ai-je chez moi un endroit dédié à l’informatique (Confort et sécurité) ?

Ci-dessous un exemple de carte mentale avec la liste des tâches à mener :

LISTE

Les différents icones vous permettront de mettre à jour votre carte. Bien entendu cette carte n’est qu’un début et toute action menée devra être indiquée. Il est vrai que cela représente une contrainte, mais êtes-vous sûr que vous n’achèterez qu’un seul ordinateur dans toute votre vie ? Peut-être apprécierez-vous de retrouver la démarche et, si besoin, de l’enrichir !

NB :
Entre l’achat et le rebut, un ordinateur à une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Bien entendu cela dépend de l’usage que l’on en fait !

CONSEILS

Si vous êtes débutant en informatique, nous donnons ici quelques conseils de base qu’il est toujours bon de se rappeler :

1.Prendre son temps pour définir complètement ses besoins,
2..acheter une solution simple (et si possible évolutive),
3.éviter d’acheter des matériels dits compatibles. Choisir des marques connues du domaine,
4.vérifier que le nouvel ordinateur est compatible avec les périphériques existants et futurs (imprimantes, disque dur externe, etc.),
5.ne pas se laisser leurrer par des promotions sans garanties associées (Le service qui accompagne un produit est indispensable),
6.demander autour de soi même pour des choses très simples. Par exemple il nous a fallu plus d’un mois avant de choisir le bon fournisseur internet (Etude de prix, lecture des contrats, etc.),
7.être réactif dans le choix de l’ordinateur et des périphériques car les prix évoluent sans cesse et ce qui était vrai il y a un mois peut ne plus l’être.

CONCLUSION

C’est à la suite de désagrément constatés dans notre entourage personnel et professionnel qu’il nous a semblé utile de présenter notre démarche.
Que l’on ne s’y trompe pas, il n’y a pas que les débutants en informatique qui trébuchent sur le chemin de la connaissance du monde des PC et compatibles sous Windows®.
Nombre de nos camarades sont tombés (7) sur le chemin, et nous en perdons régulièrement du fait de la complexité du domaine.

Alors l’informatique est-elle vraiment faite pour ceux qui ne sont pas du sérail ?
La réponse est sans ambiguïté : non ! Penser que l’on va maîtriser tous les aspects liés à son nouvel ordinateur reste un rêve que l’on vend tous les jours et dans lequel s’engouffre moult personnes. Cependant un espoir existe si l’on arrive à faire sienne les qualités suivantes : rigueur, prudence et patience !

Bon courage !

(7) Tombés dans le piège.


Article complet au format PDF